La pole dance est-ce que c’est forcément sexy ?
“ La pole dance est-ce que c’est forcément sexy ? ”
Non, c’est vous qui décidez
La Pole Dance revêt plein de visages ! Une fois les bases acquises, on peut la pratiquer de manière gymnique, cardio, acrobatique, dansée, comtemporaine ou encore sexy. Nos cours débutants privilégient l’apprentissage des figures et des transitions incontournables de la discipline. Les élèves évoluent 2 par barres, pieds nus, en short et débardeur de sport. Après plusieurs mois de cours débutant, si certain(e)s veulent s’orienter vers une pratique plus glamour nous proposons des stages de Pole Exotic ou Pole Pin Up en talons. On joue alors avec les cambrures, lignes des jambes et passages au sol pour apprendre une chorégraphie en musique. Dans ces stages, on danse avant tout pour soi-même, pour s’amuser, se lâcher, dans une ambiance bienveillante, sans jugement ou peur du regard des autres.
Faut-il être souple pour essayer la pole dance ?
" Faut-il être souple pour essayer la pole dance ? "
Non, pas du tout !
On débute la Pole Dance par des figures simples et des petits enchaînements ne réclamant aucune souplesse particulière. Nulle besoin de savoir faire un grand écart ou encore de toucher ses orteils. La souplesse se travaille progressivement au rythme de chaque élève car chaque corps est différent. Avec l’expérience et les années de pratique, le corps se renforce et s'assouplit, on peut alors approcher des figures plus complexes.
Interview Agathe
Agathe
22 ans, Alternante en informatique
Pratique la pole depuis : Septembre 2019, soit 6 petits mois
PDG : Tu pratiques la pole depuis septembre dernier, qu'est-ce qui t'as donné envie d'essayer ce sport et de franchir la porte de l'école ?
Agathe : Petite, je faisais de la danse. Plus grande, je voulais reprendre mais je cherchais quelque chose qui bouge et me défoule. Une collègue de travail qui fait de la pole depuis plusieurs années m'a conseillé ce sport. Elle m'a orientée vers Pole Dance Grenoble car elle savait que je ne voulais pas faire des choses trop "sexy pour débuter, j'avais besoin d'un cadre bienveillant et beaucoup de bonne humeur. Elle ne s'est pas trompée !
PDG : Raconte-nous ton premier cours !
Agathe : Ouh lala (rires), c'était lors d'un stage d'initiation l'été dernier. Je m'étais inscrite pour savoir si je voulais en faire mon nouveau sport à la rentrée. Je suis arrivée toute timide, pas très à l'aise en me disant "Je vais être nulle. pourquoi je suis là ? Ça va être une catastrophe" et.… Surprise j'étais loin d'être la seule "vraie débutante" : au début on se dit qu'on n'y arrivera jamais, puis on se rend compte que tout est possible et là c'est la fierté absolue! Entre découvertes -oui la barre tourne-, cafouillages mains/pieds et fous-rires, j'ai passé une excellente séance et suis repartie avec une vidéo et des photos de mes exploits afin de montrer à mes proches que j'étais devenue une pro (rires) de la pole. Dès début septembre je suis revenue à PDG pour m'inscrire, et ce fut le début d'une belle aventure !
PDG : Après 6 mois de cours, tu te sens comment ?
Agathe : Tellement bien ! Physiquement, je suis fière de voir que mon corps a évolué. Mentalement, j'ai pris confiance en moi en voyant que j'arrivais à faire des mouvements comme les grimpers, les inversions, alors qu'au premier abord ils me semblaient irréalisables. le suis vraiment heureuse d'aller à la pole tous les lundis soirs, retrouver notre groupe et partager des délires et des plaintes lorsqu'il faut faire certains exos-(rires), toujours dans la bonne humeur. C'est le moment où je me défoule et je me détends à la fois, la meilleure façon de commencer la semaine !
PDG : Si tu devais convaincre une copine d'essayer la pole que lui dirais-tu ?
Agathe : "VIIIIIENS, tu vas voir c'est GE-NIAL!". Oublions les clichés que l'on peut avoir envers la pole dance, il n'y a pas de jugement : oui, tout le monde se fiche que tu sois épilé(e) ou non. Nous nous entraidons et partageons nos échecs comme nos réussites. Il y a toujours un conseil à donner, un compliment à faire. Quand nous sommes à la barre, nous n'avons pas toujours conscience de ce à quoi nous ressemblons et c'est là toute l'importance du groupe : il permet de se guider les unes, les autres. Des encouragements lors des premières tentatives aux félicitations lors des premières réussites, personne n'y échappe et tout le monde adore ça. Même les bleus on finit presque par aimer ça (rires)!
Interview Julie
Julie
27 ans, responsable communication, pratique depuis
2 années, en cours les mardis soir à 20h45 avec Mathilde.
PDG : Comment as-tu découvert la Pole Dance?
Julie : Très bonne question ! À la base je viens du cirque, et je connaissais donc le mât chinois (une sorte de grosse pôle statique où il faut être très habillée !). Et puis la pôle a commencé à se démocratiser un peu dans le paysage français, j'ai vu une amie en faire sur Instagram... bref, ça commençait à trotter dans ma tête en me disant que ça devait être très chouette ! J'ai fini par me renseigner sur les écoles à Grenoble, et bim, j'ai passé la porte du studio. L'idée a juste fait son chemin sans trop que je m'en aperçoive, je ne saurais pas dire à quel moment précisément j'ai découvert ce sport ! »
PDG : Tu es une élève assidue depuis deux ans, cite nous trois raisons qui te motivent à te rendre à ton cours hebdomadaire.
Julie : 1. Faire faire des choses incroyables à mon corps. Je me suis toujours considérée comme non-sportive parce que j'ai commencé toutes mes activités sous le prisme artistique (la danse, le cirque, la pole). Mais la pole qui m'a fait prendre conscience que mon corps n'est pas seulement souple / fonctionnel / sympa. Il est musclé, il est doué, et c'est très gratifiant et galvanisant de se dire « j'ai réussi à faire une figure compliqué et j'ai sué pendant 3min de freestyle»!
2. L'esprit de sororité que je retrouve chaque mardi soir. Avec la dream-team (Caroline, Mathilde, Carlotta, Anne... on souffre autant qu'on se marre, c'est ultra bienveillant, et c'est un espace safe super important pour mon équilibre maintenant
3. Prendre des photos de mes prouesses (et des ratés aussi) dans mon sublime ensemble Pole Junkie à paillettes, on va pas se mentir.
PDG : Quelle est ta plus grande fierté à la barre à ce jour?
Julie : En figure c'est le Batman que j'ai passé on ne sait trop comment l'été dernier pendant un stage, je suis une inconditionnelle des inversions et celle-ci me rend très fière. Et juste avant le confinement, j'ai réussi l'exploit incomparable d'enchaîner 2 montées en V (donc 1 depuis le sol avec élan et 1 depuis la barre à la seule force de mes abdos) j'étais siiiii fière. On aurait dit un petit singe qui crapahute sur un arbre, mais bon, Ça ne peut que s'améliorer!
PDG : l'ai cru comprendre que tu avais une super binôme de pole, comment ça se passe en cours ? (raconte-nous quelques anecdotes)
Julie : Halala, Caroline, ma « partner in crime ». On se connaît depuis le collège, donc on en a vécu des trucs ensemble, et on s'est auto-motivé à passer le pas du cours d'essai à PDGrenoble. Ça été la révélation pour toutes les deux, et je pense que les cours n'auraient pas la même saveur sans elle. On se connait assez bien pour savoir comment rebooster l'autre si elle bloque sur une figure, quand la pousser, quand ne rien dire pour la laisser digérer un échec. On s'encourage à fond, C'est un vrai bonheur de faire ça ensemble. On a même notre petit rituel : chaque mardi c'est un timing précis, à 21h45 le cours finit, à 22h on est chez nous, à 22h10 on s'envoie les photos et vidéos qu'on a fait l'une de l'autre, à 22h30 on se tag sur nos stories Instagram en faisant le concours de celle qui trouvera le meilleur gif. Réglées comme des coucous! Mention spéciale à l'étirement dos à la barre, penchées en avant, où on se fait coucou à l'envers avec nos doubles-mentons absolument CHAQUE semaine depuis 2 ans <3